LOISIRS ET SPORT

LOISIRS

Nos enfants petits et grands peuvent intégrer des associations, des clubs de loisirs. Tout dépend de l’attitude des parents et de l’adulte face à lui, l’accueil qui lui sera réservé, le feeling. Comment lui présenter ou expliquer les choses ? C’est primordial. Ils sont influençables, écoutent et entendent toutes les paroles des parents et de leur entourage. En fonction de ce qu’ils entendent, ils adoptent l’attitude adéquate.

Retrouvez les références de structures de loisirs recommandées
Pendant 10 ans, Françoise Carpentier a organisé un club de loisirs pour des ados et adultes en Ile de France, une fois par mois. Aujourd’hui, le groupe se reforme occasionnellement, le temps d’une journée ou d’un week-end afin de passer un bon moment (Aquaboulevard, bowling…).
Cette expérience a été bénéfique et répondait aux attentes des parents.

SPORTS

De par le plaisir et le cadre motivant qu’elles apportent, les Activités Physiques ou Sportives (APS) constituent un moyen privilégié de favoriser l’apprentissage de nouvelles habiletés et de développer des capacités telles que la coordination, l’équilibre ou encore l’orientation, diminuées par le handicap mental.
Elles permettent aussi, et l’étude de Carmeli et coll. le prouve*, d’améliorer le bien-être de ces personnes en réduisant leur stress, leur anxiété et en leur permettant d’avoir une meilleure image d’eux-mêmes et d’augmenter leur estime de soi.
Enfin, il est important de noter que les personnes présentant une déficience intellectuelle s’enferment dans une routine sédentaire qui participe à leur déconditionnement physique. Pitetti et coll. montrent un VO² pic (indicateur de santé important) plus faible de 31 % chez des jeunes adultes handicapés mentaux et un taux de surpoids et d’obésité beaucoup plus important que dans la population générale.

Certaines activités sont particulièrement adaptées et intéressantes pour les personnes déficientes intellectuelles :

  • L’escalade, qui permet un travail sur l’équilibre, la coordination, le repérage de son propre corps dans l’espace tout en sollicitant des informations cutanées.
  • Les arts martiaux, qui, grâce aux contacts avec le corps d’un partenaire, permettent la construction d’une meilleure perception de son propre corps, de ses limites, et de découvrir que l’autre existe et qu’il répond à ses propres actions.
  • Les activités artistiques comme la danse, qui offrent un temps d’expression, de collaboration, mais aussi d’écoute et de créativité entre les participants, qu’ils soient en situation de handicap ou non.

*E. Carmeli, TZ. Vaknin, M. Morad, J. Merrick. (2005) Can physical training have an effect on well-being in adults with mild intellectual disability? Mechanisms of Ageing and Development, Vol. 126, pp 299-304

Il existe 2 organisations sportives en charge des personnes en situation de handicap intellectuel :

  • La fédération française de sport adapté (FFSA)
    A reçu délégation du Ministère des Sports pour organiser, développer, coordonner et contrôler la pratique des activités physiques et sportives des personnes en situation de handicap mental, intellectuel et/ou psychique. Elle organise des rencontres sportives, des championnats régionaux et nationaux. Les sportifs de haut niveau participent aux rencontres internationales (européennes, mondiales et olympiques).
    La pratique sportive se déroule au sein de clubs ou associations affiliés à la FFSA. D’autre part, le pratiquant doit demander une licence FFSA, l’éligibilité au sport adapté dépendant de la situation du sportif.
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  • Special Olympics France
    1ère organisation dédiée à l’épanouissement par le sport des personnes qui vivent avec un handicap mental. Le mouvement « Special Olympics » bénéficie de la reconnaissance du CIO (Comité International Olympique). Inspiré par la vision de Pierre de Coubertin, Special Olympics ouvre la pratique sportive à tous, sans élitisme. Chacun, selon ses envies et ses capacités, a la possibilité de participer à un entraînement, à une rencontre sportive.
    Avec le sport unifié, l’ambition de Special Olympics est de développer l’inclusion sociale. En rassemblant dans une même équipe des athlètes « avec » et « sans » handicap, le sport unifié crée du lien social et brise les stéréotypes grâce au partage d’actions et d’émotions.
    Special Olympics France organise des rencontres nationales de sports d’hiver, de natation, de football, basket ball, athlétisme… Les athlètes ont la possibilité de participer aux jeux mondiaux d’hiver et d’été qui ont lieu tous les 4 ans, les années impaires (prochains jeux d’été en 2019, prochains jeux d’hiver en 2021). Il suffit que l’association ou le club soit adhérent de « Special Olympics France ».
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